Iniziò il primo conflitto mondiale con il grado di capitano e lo finì con quello di colonnello avendo preso anche una medaglia per le ferite riportate alla Mosa-Argonne.
Negli anni di pace che precedettero l'ultimo conflitto mondiale ebbe modo di giocare spesso a Bridge con Eisenhower e pubblicò anche un libro sulle regole del gioco.
Nel 1939 fu promosso tenente colonnello; l'anno seguente, allo scoppio della seconda guerra mondiale, divenne Maggiore Generale e, dopo aver conseguito alcune specializzazioni (ancora nell'uso dei mezzi corazzati), nel 1941, fu messo a capo della 2ª Divisione corazzata e nel 1942 comandò lo sbarco in Marocco alla testa della sua divisione corazzata. Dopo il disastro di Kasserine pass fu nominato comandante delle forze americane in nord Africa col grado di Tenente Generale; in Tunisia comandò il ricongiungimento delle forze statunitensi con quelle dell'8ª Armata britannica di Bernard Law Montgomery. Tra i suoi più stretti collaboratori in questa fase della guerra c'era l'allora Maggiore Generale Omar Bradley. Il generale George Patton ebbe il comando della 7ª Armata statunitense impegnata nello sbarco in Sicilia, avvenuto il 10 luglio 1943.
Terminata la campagna di Sicilia, George Patton fu richiamato in Gran Bretagna; fu messo a capo della 3ª Armata alcune settimane dopo lo sbarco in Normandia avvenuto il 6 giugno del 1944; durante la battaglia di Normandia si distinse in maniera particolare nelle operazioni di conquista di alcune importanti città francesi come Nantes, Orléans, Avranches, Nancy e Metz. Respinse in maniera esemplare la controffensiva tedesca delle Ardenne, (16 dicembre 1944), contrattaccando e mettendo in fuga l'esercito tedesco.
Riprese l'avanzata e, superato il Reno, si spinse fino a Plzeň, al confine cecoslovacco; qui l'ordine diretto del generale Dwight D. Eisenhower gli impedì di continuare l'avanzata verso Praga (che venne raggiunta dalle armate corazzate sovietiche del Maresciallo Konev l'11 maggio 1945) costringendolo a fermarsi e a congiungersi con le truppe sovietiche provenienti dall'Austria (forze del 3°Fronte Ucraino del Maresciallo Fedor Tolbuchin ).
Il 9 dicembre 1945 rimase coinvolto in un incidente stradale in Germania; ad un incrocio la sua macchina si scontrò con un autocarro, nessuno di quelli a bordo rimase ferito, tranne Patton, il quale seduto sul sedile posteriore, venne sbalzato in avanti e, urtando violentemente la testa sul sedile anteriore, si provocò la rottura dell'osso del collo. Pur avendo riportato irreversibili e gravi traumi, riuscì incredibilmente a sopravvivere, tra atroci sofferenze, altri dieci giorni. Mentre sembrava che le condizioni si fossero ristabilite, morì di edema polmonare e congestione cardiaca, alle 17.45 del 21 dicembre 1945 all'età di sessant'anni.
Per maggiori dettagli vedi la versione inglese.

																
																
																
																 George Smith 
																Patton (11 
																novembre 1885 – 
																21 décembre 
																1945), né à San 
																Gabriel (Californie), 
																est un général 
																américain de 
																l'US Army 
																pendant la 
																Seconde Guerre 
																mondiale.
																
																George Smith 
																Patton (11 
																novembre 1885 – 
																21 décembre 
																1945), né à San 
																Gabriel (Californie), 
																est un général 
																américain de 
																l'US Army 
																pendant la 
																Seconde Guerre 
																mondiale.
																George Smith 
																Patton naquit le 
																11 novembre 1885 
																en Californie. 
																Fils d'une 
																famille aisée, 
																issue de Mildred 
																Washington 
																(tante de George 
																Washington), 
																petit-fils d'un 
																officier général 
																confédéré lors 
																de la Guerre de 
																Sécession, 
																Patton suivit un 
																enseignement, 
																dispensé par ses 
																parents, fondé 
																sur la 
																littérature 
																classique, la 
																mythologie, l'histoire 
																ainsi que la 
																morale 
																chrétienne. Il 
																parlait l'anglais 
																et le français 
																et lisait les 
																œuvres 
																classiques 
																grecques et 
																latines dans le 
																texte (notamment 
																Thucydide et 
																Jules César). Il 
																était un fin 
																connaisseur de 
																l'histoire de 
																France, de 
																Grande-Bretagne 
																et des 
																États-Unis, un 
																brillant 
																historien 
																militaire et un 
																génial tacticien.
C'est seulement en 1897 que Patton intégra le cycle scolaire « classique », avec un physique d'athlète.
Comme George Marshall, Patton étudia à l'Institut militaire de Virginie (Virginia Military Institute) puis il intégra l'Académie militaire de West Point dont il sortit diplômé en 1909 en tant qu'officier de cavalerie (sous-lieutenant).
Bon athlète, Patton participa, avec l'accord de l'État-major, aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912. Il termina cinquième du pentathlon moderne. C'est également en 1912 qu'il rédigea en France, durant son voyage de noces, un mémoire sur les tactiques militaires les plus adaptées au bocage normand. Patton épousa la fille d'un magnat du textile, Beatrice Banning Ayer, dont la fortune dépassait la sienne, ce qui leur permit de vivre sans soucis matériels. George Patton n'avait pas besoin de sa solde pour vivre, mais il avait besoin de l'armée pour exprimer ce qu'il était dans l'âme : un soldat.
																
																
																
																En 1913 il fut 
																affecté à Fort 
																Riley et Fort 
																Bliss sous les 
																ordres du déjà 
																célèbre général 
																Pershing qui le 
																prit sous son 
																aile. Sous les 
																ordres de ce 
																dernier, Patton 
																participa en 
																1916 au Mexique, 
																à des raids 
																contre Pancho 
																Villa. Il livra 
																même un duel au 
																pistolet contre 
																l'un des chefs 
																d'état-major de 
																Villa, qui y 
																perdit la vie.
																Lors de l'entrée 
																en guerre des 
																États-Unis, le 
																général Pershing 
																promut Patton au 
																grade de 
																capitaine. 
																Patton désirant 
																exercer un 
																commandement de 
																combat, Pershing 
																lui confia le 
																commandement du 
																nouveau corps 
																blindé américain 
																(US Tank Corps).
Il fut d'abord observateur lors de la bataille de Cambrai où pour la première fois les chars furent utilisés en nombre. Il organisa la 1ère brigade de chars d'assaut et l'école américaine des blindés à Langres (en France). Promu major, puis lieutenant-colonel il fut placé à la tête du Corps blindé américain de l'AEF qui était rattaché à la Première armée.
Lors de la première opération de l'armée américaine sur le sol français, il reçut la charge de commander la contre-offensive de Saint-Mihiel en septembre 1918, après laquelle il obtint le grade provisoire de colonel.
Blessé lors de l'offensive Meuse-Argonne, il fut décoré de la Distinguished Service Cross et de la Distinguished Service Medal. Pour sa blessure au combat, il reçut le Purple Heart.
L'entre-deux-guerres permettra à Patton de valider en 1924 le diplôme de la Command and General Staff School et, en 1932, celui de l'Army War College. Il fit la connaissance d'Omar Bradley qu'il retrouvera plus tard en Europe. Il écrivit des articles sur les tactiques des chars des forces blindées, suggérant de nouvelles méthodes pour utiliser ces armes. Cette longue période lui permet aussi de publier sur le jeu de bridge après y avoir souvent joué avec Eisenhower. La plupart des finales fédérales de bridge-contrat disputées en France en ce début de IIIe millénaire suivent son mouvement Patton.
En 1938, Patton reçut l'ordre de rejoindre le général George Marshall afin d'intégrer son État-major. En juillet 1940, Patton prit les commandes d'une brigade de la Deuxième Division blindée à Fort Benning et alla même jusqu'à payer avec ses propres deniers des pièces détachées pour ses chars. Moins d'une année plus tard, il fut nommé au grade de général de brigade et prit la responsabilité de la division.
En 1941, alors que les États-Unis déclaraient la guerre au Japon suite à l'attaque de Pearl Harbor, « le vieux sang et tripes » ou « Old blood and guts » (surnom donné par ses hommes) obtint le grade de général de division.
																
																
																
																En 1942, les 
																alliés 
																préparèrent l’Opération 
																Torch, qui 
																prévoyait un 
																débarquement en 
																Afrique du Nord 
																française (Maroc 
																et Algérie). 
																Patton, nommé 
																pour prendre le 
																commandement des 
																troupes 
																terrestres 
																destinées à 
																débarquer au 
																Maroc fut très 
																critiqué par les 
																Britanniques. 
																Ceux-ci lui 
																reprochaient son 
																manque de 
																rigueur. Ils 
																peinaient à 
																comprendre un 
																général qui 
																portait deux 
																Colts à crosses 
																d'ivoire au 
																ceinturon. 
																Heureusement, 
																Eisenhower, 
																général en chef 
																des forces 
																alliées en 
																Europe soutenait 
																son turbulent 
																subordonné. 
																Patton prenait 
																soin de ses 
																hommes et avait 
																organisé avec l'aide 
																de son épouse un 
																réseau de 
																renseignement 
																sur leurs 
																familles, qui 
																lui permettait 
																de les informer 
																sur leurs vies 
																et événements 
																familiaux.
																Le 8 novembre 
																1942, le 
																débarquement eut 
																lieu. Après 
																quelques combats, 
																le Maroc 
																français fut 
																occupé et Patton 
																joua alors un 
																rôle 
																diplomatique et 
																militaire.
De son côté, Rommel, chassé d'Égypte et de Libye par la VIIIe Armée britannique avait installé son Afrika Korps en Tunisie. Il ne cessait d'y recevoir des renforts, dont un bataillon de Panzerkampfwagen VI Tiger et la 10e Panzerdivision. Le « Renard du désert » donna une leçon aux troupes inexpérimentées du Deuxième corps lors de la Bataille de Kasserine. Eisenhower nomme alors Patton pour rétablir la situation et remonter le moral des soldats. L'effet recherché ne se fit pas attendre puisque Patton remporta la Bataille d'El Guettar où les forces de l'Axe furent écrasées. Puis, en coopération avec les troupes britanniques et françaises commandées par le général Montgomery, contre-attaqua à Gafsa. Il obtint quelques semaines plus tard la reddition des Allemands. Ces derniers perdirent 250 000 hommes au cours de cette campagne.
Après la campagne de Tunisie, les alliés étaient maîtres de l'Afrique du Nord. La conquête de la Sicile devrait permettre de contrôler totalement la Méditerranée. Patton prit le commandement de la VIIe Armée US chargée de débarquer au sud de la Sicile en compagnie de la VIIIe armée britannique du général Montgomery : l'opération Husky était lancée. Une véritable course de vitesse s'engagea entre les deux armées alliées. Palerme puis Messine tombèrent entre les mains de Patton le 17 août, au nez et à la barbe des Tommies de Montgomery.
Sa carrière faillit prendre fin en août 1943 quand il gifla et injuria deux soldats malades lors d'une visite d'un hôpital militaire. Patton crut que les soldats étaient des lâches réfugiés à l'arrière car ils n'avaient pas de blessures visibles (ils souffraient en fait de troubles psychologiques dus aux combats et aux bombardements). Cette affaire causa une certaine émotion aux États-Unis et Patton dut faire des excuses publiques. Il fut alors déchargé de son commandement de la VIIe Armée avant la poursuite de l'offensive en Italie. Mis en quarantaine à Malte puis en Grande-Bretagne, il passa une année complète loin des champs de batailles.
Dans la période précédant l'invasion de la Normandie, Patton se fit passer pour le commandant du Premier Groupe d'armée (fictif) américain afin de faire croire au débarquement en France par le Pas-de-Calais. Cela faisait partie de la campagne de désinformation alliée : l'opération Fortitude. Les Allemands considérant Patton comme le meilleur général allié, leur foi dans un débarquement dans le Pas-de-Calais se vit renforcée.
Après l'invasion normande, Patton fut placé à la tête de la 3e armée américaine, à l'aile droite des forces alliées, sous les ordres d'Omar Bradley, l'un de ses bras droits en Afrique du Nord. Il mena cette armée durant l'opération Cobra dont le but était de percer le front allemand dans le Cotentin. Patton participa à cette percée, prenant Avranches et pénétrant en Bretagne, avant de se déplacer du Sud vers l'Est, en prenant à revers plusieurs centaines de milliers de soldats allemands dans la poche de Falaise.
Patton employa la propre tactique de l'attaque-éclair allemande, en parcourant près de 1 000 km en seulement deux semaines. Avec le recul, les historiens pensent que Patton a été l'un des premiers stratèges à envisager la Blitzkrieg dès les années 1930. Or c'est en Normandie, entre Avranches et Argentan que le général américain l'appliqua le mieux.
L'offensive de Patton s'arrêta le 1er septembre 1944 sur la Meuse à l'ouest de Metz, car son armée était à court d'essence. Pendant le réapprovisionnement, les Allemands eurent le temps de fortifier leurs positions de Metz et Nancy. La 3e Armée américaine de Patton repris en direction de Nancy, libérée en septembre puis l'ensemble des troupes attaqua la place fortifiée de Metz, l'armée rencontra une forte résistance de la défense allemande et se solda par de lourdes pertes, de part et d'autre. La bataille a duré plusieurs semaines entre septembre et décembre 1944. Elle s'est terminée par la victoire des alliés et par la reddition des forces allemandes occupant Metz et ses fortifications. Parallèlement, entre octobre et novembre 1944, la 3e armée mena des combats difficiles dans les Vosges.
Le 16 décembre 1944, l'armée allemande jeta 29 divisions (environ 600 000 hommes) dans une contre-attaque à travers les Ardennes, pour tenter de couper les armées alliées, de progresser vers la Meuse et de prendre le port d'Anvers. Patton dirigea sa 3e armée depuis l'Alsace vers Bastogne, pour délivrer la 101e division aéroportée, encerclée par les Allemands.
																
																
																
																En février, les 
																Allemands 
																étaient de 
																nouveau en 
																pleine retraite 
																et Patton fit 
																mouvement dans 
																le bassin de la 
																Sarre. Il 
																projetait de 
																prendre Prague 
																et la 
																Tchécoslovaquie, 
																quand le Général 
																Eisenhower lui 
																donna l'ordre de 
																stopper tout 
																mouvement des 
																forces 
																américaines, à 
																sa grande fureur.
																Va-t-en-guerre 
																contre l'URSS, 
																Patton signifie 
																sa sympathie aux 
																Allemands. 
																Soucieux de 
																ménager l'Allemagne 
																pour se l'allier 
																contre l'URSS, 
																le commandement 
																américain charge 
																Patton de la 
																région où se 
																sont réfugiés la 
																plupart des 
																nazis : la 
																Bavière (fief du 
																feu-NSDAP) en 
																Allemagne 
																occupée.
Après la mort de Roosevelt, Patton milite très activement en faveur du projet visant à attaquer l'Union Soviétique dans la foulée de la capitulation allemande. Pour ce faire, il propose de créer un incident servant de prétexte à l'attaque « pour botter le cul des communistes jusqu'à Moscou ». De même, il ne désarme pas des régiments allemands entiers, mis en réserve en vue de l'offensive souhaitée.
Le projet n'aboutit pas, en raison de la difficulté de le justifier devant l'opinion publique américaine mais aussi du peu d'entrain des GI's à combattre leurs frères d'armes et la crainte que l'Armée Rouge leur inspirait (cf Le mythe de la bonne guerre. Jacques Pauwels).
Le général compare publiquement les nazis aux démocrates ou aux républicains américains et s'érige contre la politique de dénazification, estimant que les nazis peuvent être de très bons auxiliaires contre les Soviétiques.
Les scandales s'accumulent sur sa personne, la position de Patton n'est plus tenable. Eisenhower soutient encore son général et envoie Robert Murphy mener son enquête en Bavière ; celui-ci découvre que 25 officiers nazis opèrent toujours en Bavière. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Eisenhower ne peut plus soutenir Patton, mais comme l'aura du général reste grande, il le ménage : il lui retire le commandement de la Bavière, mais en contrepartie lui confie en octobre 1945 le contrôle de la 15e Armée (qui est une armée fictive, n'existant que sur le papier). Patton meurt peu de temps après, éteignant ainsi la polémique sur sa personne, mais laissant la question du traitement des déportés par l'armée américaine toujours ouverte (il faudra attendre 1946 pour que l'armée US traite comme les autres les déportés juifs).
Patton meurt à Heidelberg, à la suite d'un accident de voiture, le 21 décembre 1945 et est enterré au cimetière américain de Hamm, au Grand-Duché de Luxembourg, au milieu des hommes de sa 3e armée. Toutefois, un film de John Hough de 1978, The Brass Target (en français : La Cible étoilée) et un roman de Christopher Reich « Course contre la mort » dont le titre original est The Runner, sorti en 2000 aux USA et 2002 en France, présentent sa mort comme l'aboutissement d'un complot. Patton aurait été abattu par un tireur d'élite, sa voiture ayant été heurtée volontairement par un camion.




