Pierre BELLANGER |
Pierre Bellanger (Parigi: 14 dicembre 1877 - aprile 1950) fu un eccellente teorico del gioco della carta, unanimemente riconosciuto come uno dei più grandi esperti mondiali di Bridge Plafond del quale non esitava a rivendicare la paternità.
Industriale di spicco, non appena finita la prima guerra mondiale, abbandona l'attività ai suoi fratelli e si dedica completamente alle sue passioni: il bridge ed i libri.
Nel 1933 fu il capitano della prima squadra francese che affrontò un incontro intercontinentale contro la squadra del mitico Culbertson.
Naturalista convinto, si ritmò dal bridge agonistico quando la sua Squadra fu eliminata per le selezioni ai Campionati del Mondo 1937 da un squadra più giovane.
Appassionato cultore delle leggi del Bridge agonistico, ci lasciò il primo trattato europeo che ne disciplinava le regole e partecipò alla prima redazione del Codice Internazionale del Bridge Plafond emanato nel 1937 dal Portland Club.
Pierre è stato anche segretario generale della Commissione Francese del Bridge ed autore di alcuni libri di grande successo nel quale si rivelò come il primo teorico capace di applicare la statistica al bridge.
Pierre Bellanger (1877 - 1950) was an excellent card game theorist, widely regarded as one of the greatest world experts Plafond Bridge which did not hesitate to claim authorship.
In 1933 he was the captain of the first French team faced an intercontinental meeting against the team of legendary Culbertson.
Naturalist convinced, racing rhythm from the bridge when his team was eliminated for the selections in the World Championships 1937 by a team younger.
A passionate lover of the racing laws of the Bridge, we left the first European treaty that regulated the rules and participated in the first draft of the Code of the International Bridge Plafond issued in 1937 by the Portland Club.
Pierre was also secretary general of the French Commission of the Bridge and the author of several best selling books in which he revealed himself as the first theorist capable of applying statistics to the bridge.
Pierre Bellanger (1877 - 1950) excellent théoricien du jeu de la carte, reconnu comme l’un des plus grands experts mondiaux du bridge plafond, dont il n’hésite pas à revendiquer la paternité, il reste la première grande figure du bridge français. Il est le capitaine de la première équipe française à jouer un match international, contre l’équipe américaine d’Ely Culbertson, en 1933. Sa conception des enchères laisse une large part à l’imagination et au jugement des joueurs, à l’opposé de tout système. Ne déclare-t-il pas : « en publiant les donnes de ce match, nous espérons faire apparaître en pleine clarté la différence entre un système rigide et notre doctrine qui est une méthode rationnelle toute de liberté et d’intuition ».
Il s’est d’ailleurs fait le pourfendeur de tout ce qui vient d’Amérique, allant jusqu’à prédire la disparition du bridge contrat : « alors que le bridge plafond français est un monument de logique, d’unité et d’harmonie, le contract bridge américain n’est qu’un édifice fait de bric et de broc ; chaque pierre est de rebut, chaque innovation est un défi au bon sens ».
Il se retire de la compétition internationale quand son équipe est battue par des joueurs plus jeunes, lors de la sélection pour le premier Championnat du Monde de Budapest, en 1937.
Ill laisse une œuvre solitaire, mais importante. Se passionnant très tôt pour la législation du jeu, il rédige de nombreux textes réglementaires. Son traité sur le bridge aux enchères et le bridge plafond devient rapidement une référence grâce au soin minutieux apporté à la codification des règles et connaît de multiples rééditions jusqu’à la fin des années 1930.
Pendant cette période, il est secrétaire général de la Commission Française du Bridge et prend une part active dans la rédaction du code international du bridge plafond promulgué conjointement avec le Portland Club, en 1937. On lui doit un ouvrage majeur, Les impasses au bridge, très en avance sur son temps, où il est fait pour la première fois mention de raisonnements fondés sur des probabilités a priori et où figure déjà la théorie du moindre choix, qui ne fut comprise qu’une vingtaine d’années plus tard.